literatura, poesia, poésie, leseras del tipo secrecionisticas e inutiles a la mecanica espacial de la ciencia real.
vendredi, mai 03, 2019
cuando merodea (fragmento parte 2)
jeudi, mai 02, 2019
cuando merodea Antonio Citron, el océanico
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sourire dans la montagne, N. Folch. |
samedi, septembre 08, 2012
Despejada tormenta
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Santiago después de Santiago, N. Folch |
(escrito en Hanoi, 19 abril 2008)
dimanche, septembre 21, 2008
non fiction? d'un étranger en France
La mauvaise idée serait ici d'écrire une prose non fictionnelle. Il faut dire que l'idée de ce blog c'est de ne pas avoir de ligne éditoriale claire. Cependant, la dynamique a été jusqu'ici, celle que dictent la poésie et la fiction. Je crache, alors, le morceaux... et on verra ce qui ne trépasse pas au fond, mais qui trépigne dans ces lignes tressaillies par le trident que je trimbale (je ne comprends pas non plus, mais mon dico vient de sauter vers les lettres Tr).
Il y a déjà deux ou peut-être trois mois que je suis de nouveau établi en France. Personne ne doute que je sois content de revoir mes amis, de marcher sur les trottoirs amples et connus de mon ancien quartier à Lyon, d'aller faire le marché les dimanches, d'aller quelques soirs au cinéma voir les films d'auteur en V.O et de faire l'aller-retour à pied, de retrouver mes marques quoi. Seulement, j'habite maintenant dans la sympathique et côtière ville de Caen ; à 700 km de Lyon. Tout est nouveau de nouveau, ou presque. Pendant près de deux ans au Vietnam, je n'ai pas pu oublier l'administration française et son rapport aux étrangers. Le moment que je redoutais est arrivé, et je me suis trouvé une fois de plus en tête à tête avec une dame de l'administration (publique ou privé, ce n'est pas la question). Poussé par ma femme (une française révolté contre tout) qui ne peut pas subir un homme aussi peu courageux que moi face aux secrétaires, j'ai dû faire preuve de sang froid et m'assoir dans un bureau avec cette dame et une table comme ligne de démarcation.
La dame a commencé par me dire "Bon, haaamm. Dites-moi, monsieur ?" pendant qu'elle baissait rapidement ses yeux sur sa montre. Au moment où ma bouche s'est mise à prononcer les deux premiers mots, pendant que j'essayais d'ordonner mes idées et de me rassurer sur le fait que j'étais bien là pour mettre à jour mon dossier d'assurance santé et qu'il faudrait quand même commencer par établir ce fait évident et et et et... la dame avait déjà fixé son regard sur moi. Et oui, malgré mon nom de famille, je ne parle pas avec un accent allemand, ni anglais ni, enfin, européen, mais latino-américain. Je me suis déjà fait à l'idée que c'est très perturbateur pour ces gens de l'administration de se retrouver face à quelqu'un que, eux-mêmes, n'arrivent pas à classer d'un seul clin d'œil.
Après d'avoir exposé mon cas, la femme m'a demandé si j'avais un numéro de sécurité sociale. Comme bon citoyen autour d'une table de dissection, je lui ai montré ma carte vitale et elle a répondu "hum". Puis elle m'a demandé si ma compagne avait un numéro de sécurité sociale. Un peu déconcerté je lui réponds "Est-ce qu'il y a des français qui n'ont pas de carte vitale ?". Un "hum" comme réponse et puis elle s'est mise à taper sur son ordinateur. Comme d'hab, je pensais à Kafka. Il n'a rien inventé. Elle a levé la tête avec une grimace d'horreur profonde et une voix grêle est sortie de sa bouche "Mais...vous n'êtes pas dans mon système !! Comment ça se fait ??!!". Alors j'ai mis play et j'ai dû encore ré-expliqué que nous venons d'arriver dans cette ville, que, avant, nous habitions à Lyon et que nous sommes tout juste rentré en France après avoir vécu deux ans au Vietnam. La femme a fait encore "hum". J'ai remarqué cette capacité des fonctionnaires à s'exprimer avec cette particule tellement solennelle qui est le "HUM". Je crois que j'ai identifié une quarantaine de types différents de "HUM".
Soyons justes, l'administration est une boîte de pandore en France comme au Chili. Mais, je peux le dire, ici c'est une cage à pièges. J'ai fini par croire qu'il faut mentir pour revendiquer ce à quoi on a normalement droit. La femme que j'avais en face de moi s'est mise à me mitrailler avec ses questions. « Vous avez écrit ici que vous avez eu un problème de genou, donc déjà une feuille de soin. Vous êtes arrivé ici en tramway monsieur ? ». Oui – je réponds immédiatement. Plus vite, plus rapidement libéré je pensais. « Et vous avez marché jusqu'ici », ajoute-t-elle. Je commençais à comprendre, la douleur ne se voit pas noir sur blanc, alors j'étais un menteur, sale profiteur du système. Voyez madame, j'ai une demi jambe orthopédique (ce qui était faux). Je suis amputé. La dame a donc prononcé un « hum » de malaise. Alors elle s'est penchée vers les tiroirs de son bureau et un défilé de papiers commençait à combler ma vision. « Je vais vous demander alors de remplir ici, et de revenir avec ce qu'on vous demande ici et ici ; ah non, mmmh pas ces papiers-là, ce n'est pas votre cas, et puis il va falloir demander une attestation à votre consul et une lettre au médecin que vous connaissez chez vous... » Chili? Je demande. « Oui, au Chili, me répond-elle. C'est tout simple et claire. Et dites-moi monsieur, vous êtes parti au Vietnam engagé par le ministère de l'éducation? » Ehh – je doutais de tout. Chaque information nouvelle que je lui donnais, vrai ou fausse, me mettait dans une démarche interminable de noms, de certificats, de signatures, de timbres et de numéros de téléphone à donner. Je suis parti pour travailler dans une institution française, je lui ai répondu essayant de contourner la question. « Alors, vous avez quitté la France de votre propre gré ». Ehhh...
Voyons, ma partenaire et moi n'arrivions pas à l'époque à trouver un emploi avec un contrat correct. Je travaillais pour cinq employeurs différents, mais aucun ne voulait être mon employeur principal, ce qui me destinait à être sous-contractuel pour des petites taches mal payées. Sérieusement, je ne voyais pas comment on peut impliquer ma volonté dans le fait de quitter un pays où aucune chance ne t'est donnée de vivre d'une manière digne. « Oui madame, je suis parti comme vous venez de le dire. »
J'ai fini par répondre aux questions de la femme. Je suis sorti du bâtiment avec une nouvelle pile de papiers à remplir et à photocopier, doutant de ma gratitude envers ce pays que m'avait accueilli et que j'avais quitté sans remords de mon propre gré. De plus, j'ai fini cette journée sans une demi-jambe. Ma femme avait de quoi être fière.
vendredi, septembre 12, 2008
remember... for me
La revista es Hermano Cerdo, en su numero 19 a la que podran acceder AQUI
o siguiendo las pistas que ya he dado para los listillos y listillas.
vendredi, mai 16, 2008
Todos invitados a la inauguracion segun dicen...habra buen vino para los invitados. La micro es gratis para los criticos oj oj oj.

Lost In Hanoi_
Nicolas Folch, Franck Hamel, tOine
Thursday May 22nd_ 6.00 pm
With black and white and colors pictures, the exhibition "Lost in
Far from the postcards clichés, the three photographers deliver a vision amazed but lucid on the city, its occupants, its buildings, its streets…
Days and nights strolling, and everyday life experimentation give birth to a personnal and poetic cartography of the town.
Born in 1975 in
Franck Hamel was born in
There's childhood magic in tOine's eyes. Spectators of naiad, friends of on tour stars or restless voyagers of exoticism, nothing escape to them. High heel under a curtain, glittering sunset, dreamlike scenes of the daily life and touching faces of peoples, tOine brings us on the verge of our secret dreams ... in the secrecy of the Grand Art, where we wish we could have the transperency of his lens and the audacity of both his views and meetings..
Maison des arts
31A Van Mieu –
(84-4) 7478096
maisondesartshanoi@gmail.com
lundi, novembre 19, 2007
crisis de escritura, algo cae...

Una tarde nos reconocerá
La transparencia de una tarde, tarde,
En mis manos
Seria suficiente para evocar la libertad
Casi total de los jardines abandonados,
Mi héroes, perros fieles,
Lo que no esta perdido, vuelve.
Y es verdad que la tarde respira,
Su vaho basta para dibujarme
En el pasillo rígido de la espera
Reventando los globitos vacíos que se escapan
De nuestras palabras.
Muriel mirándome con desinterés televisivo y
Josefa desenredando un ovillo de preguntas,
El ruido de un tren.
Pasajeros ignorantes
Y por lo mismo crueles vírgenes.
Es el vértigo de los sueños
Lo que se cuela por mis oídos
Como alfombra roja abandonada luego del banquete.
Una tarde, de esas que hacen trizas el día
Con su olorcito a distancia, a viaje por las fronteras
De las naves humanas,
De esas tardes que me vuelven inútil
Para darle un nombre a la noche
(tendencia viejísima cultivada por los hongos del azúcar)
Nos reconocerá en aquel viaje que hicimos a Hải Phóng
Entre el estruendo de un reloj
Que dejaba caer sus horas.
Unos pueblos remecidos por la velocidad
De nuestro silencio.
trd. française:
Un soir nous reconnaitra
La transparence d’un soir
Dans mes mains,
Serait suffisante pour évoquer la liberté
Quasi-totale des jardins abandonnés,
Mes héros, des chiens fidèles,
Ce qui n’est pas perdu, revient.
Et c’est vrai que le soir respire,
Sa buée suffit pour me dessiner
Dans le couloir ferme de l’attente
Pendant que j’explose les petites bulles vides
Qui s’échappent de nos mots.
Muriel me regardant avec désintérêt télévisé et
Josefa démêlant une pelote de questions,
Le bruit d’un train.
Passagères ignorantes
Et pour cette raison, de cruelles vierges.
C’est le vertige des rêves
Ce qui se glisse dans mes oreilles
Tel un tapis rouge délaissé il y a longtemps.
Un soir, un de ces soirs
Qui font exploser la journée
Avec leur petit arôme de distance, arôme de voyage aux frontières
Des vaisseaux humains,
Un de ces soirs qui me rendent inutile
Pour donner un nom à la nuit
(vieille tendance cultivée par les moisissures dans le sucre)
Nous reconnaitra dans ce voyage que nous avons fait à Hải Phóng
Parmi le fracas d’une horloge
Qui laissait tomber ses heures.
Quelques villages frémissent de la vitesse
De notre silence.
Photo: Mr. Folch
mercredi, octobre 03, 2007
El sol entre las nubes

Siento un poco la pesadez del medio día tropical. Llueve como un solo de piano, llueve para dejar el aire perforado, sonido a inundación. Miro por la ventana sin mirar realmente con el calor, la humedad y mi malestar. Soy tan grande ante mí mismo, que confundo mis rincones, los más pequeños, los que pasan desapercibidos. Soy un desastre. Pero tengo buenos amigos, capaces de pasar una tarde entera viendo el fútbol o la sección deportes.
El sol se queda sobre las nubes. Deja su aliento gris en la ciudad, en mi escritura y el malestar sigue como un viejo compañero que me gira la cara. Este malestar es el malestar que nadie saca a pasear aunque no renunciaré a él. A mi alrededor los amigos se han vuelto números, códigos virtuales. Hasta Corsiano, el poeta Corsiano, que trabaja como yo, en la misma sección que yo, en este hotel de lujo, hasta él parece no percatarse que mi cuerpo esta boca abajo.