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vendredi, mai 03, 2019

cuando merodea (fragmento parte 2)


Saco cuentas del fenómeno este, porque desde hace poco me encuentro en la extraña situación de vivir en Vietnam; país donde es casi seguro que por el doble de tiempo no me toparé con nadie que me reconozca siquiera el acento ¿Quién viene a Vietnam? He conocido a muchos extranjeros en este país, a la excepción de algunos cubanos, ninguno que venga de Latinoamérica. Tan lejana resulta la evocación para nosotros, los sudamericanos, que simplemente terminan por escribirme “¿Qué tal te va en Indonesia?” o “Espero que mandes fotos de chinitas”. La región es una nebulosa geográfica. Incluso para los vitalicios del club de fans de Pablo Neruda, la estadía consular del poeta en Birmania, Ceilán, Java y Singapur ha contado como una anécdota apenas importante. Aspecto que no me interesa mucho, puesto que no pertenezco a dicho club. Pero, me doy cuenta que es así como he pasado a ser un amigo anecdótico, el que está en un país raro, uno que huele a escenario holywoodiense para películas del soldadito enviado por el “Tío Sam”. Ya no soy el amigo poeta y fotógrafo, ahora soy el que está “¡Quién sabe dónde chucha!”.

jeudi, mai 02, 2019

cuando merodea Antonio Citron, el océanico

(esta cronica, de la que aqui se da solo el fragmento inicial, fue escrita por Antonio Citron en Vietnam y publicada en la revista de letras y artes marciales Hermano Cerdo del 2007, año del perro)


Un Oceánico en Quién Sabe Donde

Por Antonio Citron.

Hoy vivir lejos puede pasarle a todo el mundo, ya no es más patrimonio exclusivo del exilio político, de acuerdo. Dentro de esta lógica, nada extraordinario toparse con gente que, luego de unos cuantos minutos de haberse presentado con un raro acento, te diga “Oye ¿Pero tú no eres….?” o “No sé de donde, pero tu cara me dice algo”. Es decir, no solo ya no eres el único lejos de tu casa y cerca de tu pasaporte, sino que además, toman el mismo atajo que tú los que vivían en el barrio de la infancia, en la ciudad donde estudiaste, en el edificio donde tenías a una novia, etc.

Un día sales por una de esas calles con nombres que no te dicen nada — únicamente, que no estas progresando mucho en el nuevo idioma — y se cruza por tu camino uno de ellos o de ellas. No insinúo que sea malo o desesperanzador encontrarse con un rostro familiar en el extranjero. Conozco la experiencia y sé que somos muchos en compartirla. El encanto sufre una trizadura, pues te han traído en cierta forma tu casa, que es lo único que asegurabas haber dejado atrás. Te creías el aventurero, casi con látigo y cuchillo al cinto y alguien se acerca y te explica que solo saliste al jardín de la casa. O al parque de abajo, para los de visión departamentezca como yo.

Sin embargo, encontrarse con alguien del barrio o del “villorrio” como decían algunos poetas, también tiene sus efectos benéficos, o sea, un vino descorchado del país, unas bromas sin necesidad de traducción, de preferencia cochinas y malas que una complicidad difícil de recuperar en calidad de bárbaro, las hacen valer oro. Una noche de despilfarro bien aprovechada, con la certeza cínica de que es solo una noche y nada más; que en mucho tiempo más no escucharás los nombres de gente que otra vez olvidarás (Porque el olvido es cosa seria ahora, no se rían) Esto puede ocurrir, o al menos a mi me ha ocurrido, una vez por año más o menos.
sourire dans la montagne, N. Folch.

samedi, septembre 08, 2012

Despejada tormenta



Santiago después de Santiago, N. Folch




El día se ha desorientado
en su guerra,
polvo de hojas y viento tibio de lluvias.

Detrás el sol da golpecitos
que derrumba esquinas de casas sombrías.

La lluvia recoge sus tentáculos
HUMO – PALABRAS – CIELO ESTILADO
y olvida sus espejos.

(escrito en Hanoi, 19 abril 2008)

dimanche, septembre 21, 2008

non fiction? d'un étranger en France

Ce n'est nullement une bonne idée de mélanger, comment on dit au Chili, les poires avec les pommes des terres. Mais les mauvaises idées sont pour moi courantes et parfois je crois qu'elles recouvrent une recrudescence de bonnes idées refoulées au fond de la pensée. Alors, des fois, ne pas recracher ces soi-disant mauvaises idées, serait du gaspillage. Trop de "re"? Mon dictionnaire digital français s'est bloqué à la lettre R. rrrrrrrrrrrrr.
 La mauvaise idée serait ici d'écrire une prose non fictionnelle. Il faut dire que l'idée de ce blog c'est de ne pas avoir de ligne éditoriale claire. Cependant, la dynamique a été jusqu'ici, celle que dictent la poésie et la fiction. Je crache, alors, le morceaux... et on verra ce qui ne trépasse pas au fond, mais qui trépigne dans ces lignes tressaillies par le trident que je trimbale (je ne comprends pas non plus, mais mon dico vient de sauter vers les lettres Tr).
Il y a déjà deux ou peut-être trois mois que je suis de nouveau établi en France. Personne ne doute que je sois content de revoir mes amis, de marcher sur les trottoirs amples et connus de mon ancien quartier à Lyon, d'aller faire le marché les dimanches, d'aller quelques soirs au cinéma voir les films d'auteur en V.O et de faire l'aller-retour à pied, de retrouver mes marques quoi. Seulement, j'habite maintenant dans la sympathique et côtière ville de Caen ; à 700 km de Lyon. Tout est nouveau de nouveau, ou presque. Pendant près de deux ans au Vietnam, je n'ai pas pu oublier l'administration française et son rapport aux étrangers. Le moment que je redoutais est arrivé, et je me suis trouvé une fois de plus en tête à tête avec une dame de l'administration (publique ou privé, ce n'est pas la question). Poussé par ma femme (une française révolté contre tout) qui ne peut pas subir un homme aussi peu courageux que moi face aux secrétaires, j'ai dû faire preuve de sang froid et m'assoir dans un bureau avec cette dame et une table comme ligne de démarcation.
La dame a commencé par me dire "Bon, haaamm. Dites-moi, monsieur ?" pendant qu'elle baissait rapidement ses yeux sur sa montre. Au moment où ma bouche s'est mise à prononcer les deux premiers mots, pendant que j'essayais d'ordonner mes idées et de me rassurer sur le fait que j'étais bien là pour mettre à jour mon dossier d'assurance santé et qu'il faudrait quand même commencer par établir ce fait évident et et et et... la dame avait déjà fixé son regard sur moi. Et oui, malgré mon nom de famille, je ne parle pas avec un accent allemand, ni anglais ni, enfin, européen, mais latino-américain. Je me suis déjà fait à l'idée que c'est très perturbateur pour ces gens de l'administration de se retrouver face à quelqu'un que, eux-mêmes, n'arrivent pas à classer d'un seul clin d'œil.
Après d'avoir exposé mon cas, la femme m'a demandé si j'avais un numéro de sécurité sociale. Comme bon citoyen autour d'une table de dissection, je lui ai montré ma carte vitale et elle a répondu "hum". Puis elle m'a demandé si ma compagne avait un numéro de sécurité sociale. Un peu déconcerté je lui réponds "Est-ce qu'il y a des français qui n'ont pas de carte vitale ?". Un "hum" comme réponse et puis elle s'est mise à taper sur son ordinateur. Comme d'hab, je pensais à Kafka. Il n'a rien inventé. Elle a levé la tête avec une grimace d'horreur profonde et une voix grêle est sortie de sa bouche "Mais...vous n'êtes pas dans mon système !! Comment ça se fait ??!!". Alors j'ai mis play et j'ai dû encore ré-expliqué que nous venons d'arriver dans cette ville, que, avant, nous habitions à Lyon et que nous sommes tout juste rentré en France après avoir vécu deux ans au Vietnam. La femme a fait encore "hum". J'ai remarqué cette capacité des fonctionnaires à s'exprimer avec cette particule tellement solennelle qui est le "HUM". Je crois que j'ai identifié une quarantaine de types différents de "HUM".

Soyons justes, l'administration est une boîte de pandore en France comme au Chili. Mais, je peux le dire, ici c'est une cage à pièges. J'ai fini par croire qu'il faut mentir pour revendiquer ce à quoi on a normalement droit. La femme que j'avais en face de moi s'est mise à me mitrailler avec ses questions. « Vous avez écrit ici que vous avez eu un problème de genou, donc déjà une feuille de soin. Vous êtes arrivé ici en tramway monsieur ? ». Oui – je réponds immédiatement. Plus vite, plus rapidement libéré je pensais. « Et vous avez marché jusqu'ici », ajoute-t-elle. Je commençais à comprendre, la douleur ne se voit pas noir sur blanc, alors j'étais un menteur, sale profiteur du système. Voyez madame, j'ai une demi jambe orthopédique (ce qui était faux). Je suis amputé. La dame a donc prononcé un « hum » de malaise. Alors elle s'est penchée vers les tiroirs de son bureau et un défilé de papiers commençait à combler ma vision. « Je vais vous demander alors de remplir ici, et de revenir avec ce qu'on vous demande ici et ici ; ah non, mmmh pas ces papiers-là, ce n'est pas votre cas, et puis il va falloir demander une attestation à votre consul et une lettre au médecin que vous connaissez chez vous... » Chili? Je demande. « Oui, au Chili, me répond-elle. C'est tout simple et claire. Et dites-moi monsieur, vous êtes parti au Vietnam engagé par le ministère de l'éducation? » Ehh – je doutais de tout. Chaque information nouvelle que je lui donnais, vrai ou fausse, me mettait dans une démarche interminable de noms, de certificats, de signatures, de timbres et de numéros de téléphone à donner. Je suis parti pour travailler dans une institution française, je lui ai répondu essayant de contourner la question. « Alors, vous avez quitté la France de votre propre gré ». Ehhh...
Voyons, ma partenaire et moi n'arrivions pas à l'époque à trouver un emploi avec un contrat correct. Je travaillais pour cinq employeurs différents, mais aucun ne voulait être mon employeur principal, ce qui me destinait à être sous-contractuel pour des petites taches mal payées. Sérieusement, je ne voyais pas comment on peut impliquer ma volonté dans le fait de quitter un pays où aucune chance ne t'est donnée de vivre d'une manière digne. « Oui madame, je suis parti comme vous venez de le dire. »
J'ai fini par répondre aux questions de la femme. Je suis sorti du bâtiment avec une nouvelle pile de papiers à remplir et à photocopier, doutant de ma gratitude envers ce pays que m'avait accueilli et que j'avais quitté sans remords de mon propre gré. De plus, j'ai fini cette journée sans une demi-jambe. Ma femme avait de quoi être fière.

vendredi, septembre 12, 2008

remember... for me

Hace algunos meses, mientras aun disfrutaba de los tubos de escape y bocinazos vietnamitas, escribi esta nota (o como quieran llamarla, vaya vaya los listos) que fue publicada bajo seudonimo por razones de seguridad y bienestar propios -- El partido de la solitaria estrella, un ojo tuerto y el otro alucinando --.
La revista es Hermano Cerdo, en su numero 19 a la que podran acceder AQUI

o siguiendo las pistas que ya he dado para los listillos y listillas.

vendredi, mai 16, 2008

Ese tipejo que a veces se aparece por aqui y que por desgracia nos deja caer lo que algunos se atreven a llamar poemas (!!), parece que también le hace a la foto y expondra en una galeria de la ciudad de Hanoi, Vietnam. Junto a dos fotografos franceses, Franck Hamel y tOine..... Nicolas Folch entonces. Un Chileno en Vietnam. Qué cara dura! Pobres vietnamitas.
Todos invitados a la inauguracion segun dicen...habra buen vino para los invitados. La micro es gratis para los criticos oj oj oj.






Lost In Hanoi_

Nicolas Folch, Franck Hamel, tOine

Thursday May 22nd_ 6.00 pm

Hanoi, the town beyond the river, city of multiple facets where building shade the old pagodas, where young people harboring lastest high-tech gadget sip a glass of tea side by side with centenarian ladies with lacqued teeth. It is there that three young photographers, two French, tOine et Franck Hamel and one Chilean Nicolas Folch decided to live and work.


With black and white and colors pictures, the exhibition "Lost in Hanoi" propose three different looks on Hanoi, spied upon, examined, paced up and down as an inexhaustible source of visual discoveries.


Far from the postcards clichés, the three photographers deliver a vision amazed but lucid on the city, its occupants, its buildings, its streets…

Days and nights strolling, and everyday life experimentation give birth to a personnal and poetic cartography of the town.

Born in 1975 in Valparaiso, Chile, Nicolas Folch has lived in Hanoi for a year. Photographer, Nicolas Folch is also a poet. The words and pictures' richness offers him the capacity to open himself to others and get into different worlds. That's what he intends to do and looks for. As poet, he published books in spanish and french, the last one, entitled "une ligne blanche", came out in 2007 in France. As photographer, he won the first prize at a photograph contest organised by the town council of Lyon in 2005 and a second time in 2006.


Franck Hamel was born in Rennes, France, in 1979. After he had graduated from the University of Arts in Rennes, he moved to Romania. He discovered the press photography during his collaboration with the Romanian press agency Mediafax. Then he was the artistic director of the French-Romanian magazine regard and kept on making some personal photo-reportages. After 2 years in Romania he decided to change country. He is now living in Vietnam.


There's childhood magic in tOine's eyes. Spectators of naiad, friends of on tour stars or restless voyagers of exoticism, nothing escape to them. High heel under a curtain, glittering sunset, dreamlike scenes of the daily life and touching faces of peoples, tOine brings us on the verge of our secret dreams ... in the secrecy of the Grand Art, where we wish we could have the transperency of his lens and the audacity of both his views and meetings..

Maison des arts

31A Van Mieu – Hanoi

(84-4) 7478096

maisondesartshanoi@gmail.com








lundi, novembre 19, 2007

crisis de escritura, algo cae...


Una tarde nos reconocerá

La transparencia de una tarde, tarde,

En mis manos

Seria suficiente para evocar la libertad

Casi total de los jardines abandonados,

Mi héroes, perros fieles,

Lo que no esta perdido, vuelve.

Y es verdad que la tarde respira,

Su vaho basta para dibujarme

En el pasillo rígido de la espera

Reventando los globitos vacíos que se escapan

De nuestras palabras.

Muriel mirándome con desinterés televisivo y

Josefa desenredando un ovillo de preguntas,

El ruido de un tren.

Pasajeros ignorantes

Y por lo mismo crueles vírgenes.

Es el vértigo de los sueños

Lo que se cuela por mis oídos

Como alfombra roja abandonada luego del banquete.

Una tarde, de esas que hacen trizas el día

Con su olorcito a distancia, a viaje por las fronteras

De las naves humanas,

De esas tardes que me vuelven inútil

Para darle un nombre a la noche

(tendencia viejísima cultivada por los hongos del azúcar)

Nos reconocerá en aquel viaje que hicimos a Hải Phóng

Entre el estruendo de un reloj

Que dejaba caer sus horas.

Unos pueblos remecidos por la velocidad

De nuestro silencio.


trd. française:

Un soir nous reconnaitra

La transparence d’un soir

Dans mes mains,

Serait suffisante pour évoquer la liberté

Quasi-totale des jardins abandonnés,

Mes héros, des chiens fidèles,

Ce qui n’est pas perdu, revient.

Et c’est vrai que le soir respire,

Sa buée suffit pour me dessiner

Dans le couloir ferme de l’attente

Pendant que j’explose les petites bulles vides

Qui s’échappent de nos mots.

Muriel me regardant avec désintérêt télévisé et

Josefa démêlant une pelote de questions,

Le bruit d’un train.

Passagères ignorantes

Et pour cette raison, de cruelles vierges.

C’est le vertige des rêves

Ce qui se glisse dans mes oreilles

Tel un tapis rouge délaissé il y a longtemps.

Un soir, un de ces soirs

Qui font exploser la journée

Avec leur petit arôme de distance, arôme de voyage aux frontières

Des vaisseaux humains,

Un de ces soirs qui me rendent inutile

Pour donner un nom à la nuit

(vieille tendance cultivée par les moisissures dans le sucre)

Nous reconnaitra dans ce voyage que nous avons fait à Hải Phóng

Parmi le fracas d’une horloge

Qui laissait tomber ses heures.

Quelques villages frémissent de la vitesse

De notre silence.

(de Anotaciones al Agua, Hanoi, 2007)
Photo: Mr. Folch

mercredi, octobre 03, 2007

El sol entre las nubes

Siento un poco la pesadez del medio día tropical. Llueve como un solo de piano, llueve para dejar el aire perforado, sonido a inundación. Miro por la ventana sin mirar realmente con el calor, la humedad y mi malestar. Soy tan grande ante mí mismo, que confundo mis rincones, los más pequeños, los que pasan desapercibidos. Soy un desastre. Pero tengo buenos amigos, capaces de pasar una tarde entera viendo el fútbol o la sección deportes.

El sol se queda sobre las nubes. Deja su aliento gris en la ciudad, en mi escritura y el malestar sigue como un viejo compañero que me gira la cara. Este malestar es el malestar que nadie saca a pasear aunque no renunciaré a él. A mi alrededor los amigos se han vuelto números, códigos virtuales. Hasta Corsiano, el poeta Corsiano, que trabaja como yo, en la misma sección que yo, en este hotel de lujo, hasta él parece no percatarse que mi cuerpo esta boca abajo.