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mardi, juin 26, 2007

Antes de partir

rumbo a las montañas, N. Folch

 

Restos sin regreso entre las vías

Una luz,

que abre ventanas

pasa monotona conmigo dentro.

En los vagones crece el recuerdo estirado de estaciones que no sé pronunciar

y me dejo llevar en hamacas de luz

nado en el zumbido de mosquitos

que chupan destellos

entre ventiladores

restos del futuro con cables invisibles :

frescos caminos, ondas circulares.

 

De cada pasajero

caen maduras sus cabezas

ensombrecidas como un final de vía :

no sabría decir si la noche nos abandona o si nosostros nos abandonamos a lunas imaginarias entre montañas de bambú -

no se trata de jardines sino de una visión

un espejo de aire tibio en cada ventana

que ruge y endormece.

 

Perforado por la luz

intercambié palabras entre los vagones

con el humo de las pipas se apostaban animales

y el vértigo de un misterioso destino.

 

La máquina de hierro

a cuchillazos con el horizonte se curva con una carga de esposas, té, cerdos y tabaco,

para el mercado en la frontera

un nudo de viajeros dormita

como los mosquitos en los restos sin regreso.

 

 

De retour

 

Une lumière

qui ouvre fenêtres

passe monotone avec moi dedans.

Dans les voitures pousse un souvenir étiré des gares dont je ne sais pas prononcer leurs noms

et je me laisse amener dans les hamacs de lumière

je nage dans le bourdonnement des moustiques

qui sucent des éclats

parmi les ventilateurs

les restes d’un future avec des fils invisibles :

des chemins frais, des ondes circulaires.

 

De chaque passagère

tombent mûres leurs têtes

sombrées comme la fin d’une voie :

je ne saurai pas dire si c’est la nuit qui nous abandonne ou si nous nous abandonnons à des lunes imaginaires entre montagnes de bambou -

il ne sagit pas des jardins mais d’une vision

un miroir d’air tiède sur chaque fenêtre

qui hurle et qui endorme.

 

Percé par la lumière

jai changé des mots entre les voitures

avec la fumé des pipes on parie des animaux

et le vertige d’un mystérieux destin.

 

La machine de fer

fonce à coup de couteaux avec lhorizon et sinfléchi avec une cargaison de femmes, thé, couchons et du tabac

pour le marché dans la frontière

un noue de voyageurs s’endorme

comme les moustiques sur les restes sans retour.