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lundi, septembre 04, 2017

Exilio, Canto III. Saint-John Perse

D-day, N. Folch


Fragmento :



"El Nitro y el Natrón son temas del exilio. Nuestras divagaciones se lanzan a la acción por pistas oseosas. El rayo me ofrece enormes proyectos.
La tormenta en vano corre los límites de la ausencia.
Aquellos que se fundieron con las grandes islas atlánticas, aquellos que acariciaron la idea nueva en la frescura del abismo, estos que soplan cuernos a las puertas del futuro
Saben que en la riba del exilio silvan cómplices  las grandes pasiones bajo el látigo del rayo."


(traduccion muy personal)

lundi, mai 25, 2009

Credo


Monsieur Eliot qui est parfois un excellent poète et qui est parvenu à la prééminence parmi les critiques anglais essentiellement en se déguisant en cadavre m’a demandé autrefois dans un article aimable ce que je « croyais ».

Comme je ne crois absolument pas que des énoncés abstraits et généraux soient un moyen adéquat pour transmettre sa pensée aux autres, j’ai pendant des années répondu à de telles questions en disant à l’enquêteur de lire Confucius et Ovide. Ceci ne peut faire de mal aux gens intelligents, et quant aux autres, qu’ils aillent au diable.

Si l’on m’en donnait les moyens matériels, je replacerais volontiers la statue de Vénus sur les falaises de Terracina. J’élèverais un temple à Artémis dans Park Lane. Je crois qu’une lumière venu d’Eleusis à persisté à briller tout au long du Moyen Age et qu’elle a donné aux chansons de Provence et d’Italie la beauté.

Je crois que les divers « retours au christianisme » de l’après-guerre avec toutes leurs subdivisions n’ont été qu’un gran’ rifitiu [grand refus] et en général, un signe de fatigue.

Je ne pense pas que la science (la mathématique, la biologie, etc.) nous ramènera vers les propositions indémontrables des théologiens.

Je ne pense pas que la machine dominera la conscience humaine qui l’a créée.




traduccion personal al español:

El señor Eliot, que a veces es un excelente poeta y que ha logrado la preeminencia entre los críticos ingleses, esencialmente disfrazándose de cadáver, me ha preguntado en un simpático articulo lo qué yo « creía ».

Como no creo en absoluto que los enunciados abstractos y generales sean un medio adecuado para transmitir su pensamiento a otros, durante años he respondido a este tipo de pregunta, aconsejando al curioso de leer Confucio y Ovidio. Esto no puede hacer daño a los hombres inteligentes, y en cuanto a los otros, que se vayan al diablo.

Si me dieran los medios materiales, con gusto emplazaría la estatua de Venus sobre los acantilados de Terracina. Erigiría un templo a Artemis en Park Lane. Creo que un halo de Eleusis persiste en brillar a lo largo de la Edad Media y que ella ha dado a las canciones de Provence y de Italia la belleza.

Creo que los diversos “regresos al cristianismo” de la post-guerra con todas sus subdivisiones, no han sido más que un gran’ rifitiu [gran rechazo] y en general, un signo de desgaste.

No pienso que la ciencia (la matemática, la biología, etc.) nos conducirá a las proposiciones indemostrables de los teólogos.

No pienso que la máquina dominará la consciencia humana que la ha creado.

Pound, EZRA, Front, New Mexique, 1930.

traducido de la version française de Jean Michel Rabaté en Je Rassemble les Membres d'Osiris

mardi, septembre 30, 2008

Rainer Maria Rilke contemporaneo



Y al fondo de los jardines aparece un palacio
sumergido en la vision interior
de sus salas pobladas de inmensos retratos de ancestros.
Indiferente a todo, sin recordar ya las fiestas pasadas,
él queda, silencioso y paciente como un huesped.

Por desgracia vi después los palacios de este tiempo.
Ellos desfilaban como pavos de un fino plumaje
pero con voces chillonas, horribles.
Muchos hombres son ricos e inmensamente orgullosos.

Pero los ricos no son ricos...

version française:

Et tout au fond des jardins apparaît un palais
enseveli dans la vision intérieure
de ses salles peuplées de lourds portraits d'ancêtres.
Indifférent à tout, ne se souvenant plus des fêtes d'autrefois,
il reste, silencieux et patient comme un hôte.

Hélas, après j'ai vu les palais de ce temps.
Ils paradaient comme des paons au fier plumage
mais à la voix criarde, horrible.
Beaucoup d'hommes sont riches et leur orgueil est grand.

Mais les riches ne sont pas riches...

Rainer Maria Rilke, Le livre de la Pauvreté et de la Mort, fragmento, traduccion en español a partir de la version en francés realizada por Arthur Adomov en 1940.




Rembrandt, Le vendeur de mort-aux-rats, 1632, Agua Fuerte.