jeudi, septembre 08, 2016

elle reste


siciliana, N. Folch




Elle se prenait pour l’aiguille de la boussole qu’elle avait perdue. Je l’ai vu tourner dans les coins de la ville, belle comme la chanson du matin qu’on oublie sous les étincèles de la ferraille morte où montent les hommes.
Mais elle reste,
dans les coins de la ville et belle et perdue elle monte
la garde de son centre intime.

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